À l’importation, LIGHTROOM propose de créer une copie de sauvegarde sur un autre
autre support. Pour activer cette fonctionnalité, il suffit de cocher une case.
Problème réglè me direz vous. Sauf que cette méthode que je recommande chaudement a
aussi quelques inconvénients.
De l’appareil photo au catalogue LIGHTROOM
Vous avez parfaitement compris la méthode d’importation depuis Lightroom et vous avez consciencieusement coché la petite case autorisant une copie de vos originaux sur un autre support. La question de la sauvegarde vous semble définitivement réglée.
Voyons plus en détail.
Les nouvelles photos fraîchement importées au format RAW ou DNG vont certainement subir quelques modifications avant la publication ou un tirage pour finalement être exportées dans un autre format : JPEG, TIFF, PSD, etc.
C’est maintenant que le processus de sauvegarde se complique, car à moins de refaire manuellement de nouvelles sauvegardes ou de travailler avec des disques durs en mode RAID 1, il est fort probable que vos photos enregistrées dans un autre format soient uniquement sur votre disque de travail.
Autre cas de figure, à l’importation dans Lightroom d’une nouvelle série de photo vous décidez de tout conserver, et après quelque temps de réflexion, vous supprimez certaines photos depuis la bibliothèque Lightroom.
Vos photos seront alors supprimées de votre disque de travail, mais toujours présentes dans votre support de sauvegarde.
L’espace de sauvegarde coûte cher, et il est dommage de ne pas optimiser au maximum son utilisation.
C’est maintenant qu’intervient FREEFILESSYNCH que nous allons voir en détail.
Ce logiciel gratuit permet de synchroniser des dossiers d’un ou plusieurs supports entre une source et une cible.
Petit rappel sur la sauvegarde.
Avant de commencer les présentations du logiciel FreeFilesSynch, je vous propose de jeter un œil sur l’article du photographe Matthieu Pegard
Workflow, Sauvegarde, Lightroom
De nombreux articles sont consacrés à ce sujet, celui-ci propose une solution avec un NAS constitué de deux disques durs, branché en raid 1.
Pour ceux qui ne souhaitent pas investir trop d’argent et disposer d’une sauvegarde facile à mettre en place freeFilesSynch est une bonne alternative. Il vous faudra toutefois investir dans un deuxième disque dur, externe de préférence pour garder une copie de vos photos.
Soit une situation somme toute courante…
A domicile, un disque stocke vos photos, alimenté par des cartes mémoires ou par le disque externe (ou la clef) qui accompagne votre portable en vadrouille. Une autre unité en assure la sauvegarde et un dernier disque, stocké à l’extérieur (dans un coffre ou chez proches, par prévention contre le vol ou l’incendie) est périodiquement mis à niveau. Copier un disque d’un ou plusieurs tétra-octets sur un autre par écrasement est une solution plutôt bourrin ! La synchronisation est plus élégante, tenant compte des éléments déjà présent sur l’unité cible pour éviter des les recopier.
La sauvegarde de quelques centaines de photos s’effectue alors très rapidement !
Pour cela nous avons déniché un utilitaire gratuit (mais rien ne vous interdit de verser un petit quelque chose pour participer au développement) qui fonctionne sous Windows, OS X et Linux. Son téléchargement se passe sur freefilessync.sourceforge.net. L’installation offre le choix entre le système de l’ordinateur ou un support externe (mode portable). Celle là terminée, pointez outils > Langue pour choisir le français – le mode d’emploi, lui est en anglais. Attention le logiciel évolue fréquemment et une option dans le menu Aide en propose la vérification hebdomadaire.

Comment ça marche ?
Tout s’articule sur le choix des éléments à synchroniser entre une source et une cible, le lancement d’une comparaison entre ces deux dernières et, enfin, la synchronisation elle-même, le tout avec un paramétrage qui montre la souplesse de la procédure. Vous commencez par spécifier ce que vous voulez faire, sachant que FreeFileSynch sait, en une opération, synchroniser un ou plusieurs dossiers d’une ou plusieurs unités sources, avec leurs équivalents sur la ou les unités cibles. A vous de voir si vous préférez un traitement global ou des procédures différenciées (photos, vidéos, documents personnels…). Dans la zone(F), « + » ajoute une zone de saisie où vous spécifiez l’élément à synchroniser par frappe directe, via le bouton parcourir ou encore par glisser-déposer depuis l’explorateur de fichiers du système d’exploitation. Cela crée la zone de saisie correspondante dans la section cible, à droite. Le pictogramme « – » supprime une ligne. Tout en haut, un entonnoir (B) invite à spécifier un filtrage pour ignorer certains dossiers ou types de fichiers (point 2). De part et d’autre (A et C) de (F) résident les boutons Comparer et Synchroniser, associés au pictogramme en forme d’engrenage pour paramétrer. Son activation amène une boîte de dialogue à onglets servant à tout ajuster (point 1 et 3) . La gestion de la synchronisation est riche en options. Il y a plusieurs manières de traiter une source et une cible qui désignent l’ensemble des dossiers respectivement listés dans les zones gauche et droite de l’interface (G et H). Voici ce qui est proposé… Miroir : comme son nom l’indique, chaque dossier cible est rendu identique au dossier source. Cela implique que des photos supprimées de la source postérieurement à la précédente synchronisation seront effacées de la cible. Cette option convient quand la cible est une pure sauvegarde et que vous vous êtes débarrassé de certaines photos sur la source et souhaitez également les faire disparaître de la nouvelle sauvegarde. Deux sens : source et cible sont rendues identiques. Les nouvelles photos de l’une sont propagées sur l’autre, les suppressions aussi, ainsi que les modifications sur la base du fichier le plus récent.
FreeFilesSynch
Ce mode n’a pas pour objectif la sauvegarde. Il sert par exemple à synchroniser le disque des photos, vidéos de votre ordinateur de bureau avec le disque externe de votre portable, quand vous travaillez tantôt avec l’un tantôt avec l’autre. Mise à jour : cette option sert juste à copier la cible ci qui est nouveau ou mis à jour sur la source. Personnaliser : cette commande permet de tailler une synchronisation à votre guise. La boîte de dialogue (point 3) comporte deux rangées de pictogrammes. En haut, les catégories : fichiers existants ou plus récents sur la source et la cible, avec en dessous l’action à effectuer (copie ou remplacement dans un sens ou dans l’autre, suppression). Des clics répétés sur un pictogramme font défiler toutes les options.
1,2,3… go !
Le paramétrage terminé, vous lancez la comparaison (bouton Comparer), examinez dans la colonne (I) comment les fichiers présentés en (G) et (H) sont traités. Vous pouvez en décocher certains si vous souhaitez les abstraire de la synchronisation. En regard de la cloche, un pictogramme indique l’action déterminée par FreeFilesSynch… que vous pouvez outrepasser. Faites glisser le pointeur sur le pictogramme pour afficher et choisir une autre action. La zone (D) récapitule les dossiers concernés et cliquer sur l’un d’entre eux positionne les affichages (G) et (H) via Choisir la vue. Vous pourrez ainsi n’afficher que les fichiers supprimés ou ceux qui sont identiques. Ensuite, le bouton Synchroniser lance la procédure (voir point 4 et 5). Le point 6 montre qu’une synchronisation est mémorisable pour un usage ultérieur.
Dans cette prise en main orientée vers la pratique n’a été évoqué que l’usage de l’interface graphique. Le bricoleur informatique, forcement curieux, verra que l’on peut scripter, automatiser, voir affiner de nombreuses fonctions. C’est le versant plus ou moins caché de ce logiciel.

Source : Le monde de le photo
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